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le comité de suivi des engagements de l'État

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Ministère de l'Equipement, des Transports 
et du Logement

Paris, le 29 janvier 2001


Monsieur le Président

Vous avez attiré l'attention du Ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement, sur les conditions de mise en oeuvre de la mission de concertation que j'ai confiée au Préfet du Maine et Loire le 6 novembre dernier.
Je me félicite tout d'abord de la participation de votre association à la première réunion de concertation qui s'est tenue dès le mois de décembre dernier, dans le but d'assurer l'intégration optimale entre l'infrastructure autoroutière, réalisée de façon compatible avec la déclaration d'utilité publique (DUP) du 30 avril 1998, et l'aménagement des quartiers de l'agglomération qu'elle traverse.
Je vous confirme que ces débats doivent permettre de clarifier le devenir des quartiers concernés, préalablement au démarrage des travaux, suivant les propositions de mise en oeuvre des recommandation du rapport d'expertise dégagées par le Préfet.
Aussi, d'autres procédures préalables au démarrage des travaux doivent également se dérouler d'ici là, comme l'enquête parcellaire organisée entre le 18 décembre 2000 et le 17 janvier 2001, et effectivement conforme à la DUP.
L'organisation de l'enquête ne signifie nullement qu'aucune adaptation ultérieure ne serait possible. Si la concertation débouchait, pour assurer une meilleure intégration de l'infrastructure dans les quartiers traversés, sur la nécessité d'acquérir d'autres terrains, une enquête parcellaire complémentaire serait diligentée, et comme pour tout projet d'infrastructure de cette nature, des rétrocessions seront éventuellement possibles après l'achèvement des travaux, si tous les terrains acquis n'avaient pas à rester dans le domaine autoroutier.
Les modifications constructives apportées par la concertation pourront donc être prises en compte si elles remplissent les objectifs fixés et si elles sont conformes à la DUP.
Vous confirmant la volonté de transparence des pouvoirs publics sur cette opération, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

Gilles Ricono, directeur de Cabinet de Jean-Claude Gayssot