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texte intégral paru dans "Angers journal" le 8 janvier 2001 retour page précédente
Municipales
2001: Le discours de la méthode
08 Janvier 2001
Le moment de l'alternance
est arrivé selon Dominique Richard. Le candidat à la mairie d'Angers
a exposé une Charte de la démocratie, décidément très en vogue
actuellement dans la région angevine.
Dominique Richard a convié la
presse vendredi pour exposer, non pas son programme mais la méthode
avec laquelle il compte le construire. Selon le candidat UDF, le
moment est venu pour les angevins de provoquer l'alternance à la
mairie d'Angers. S'il reconnaît l'importance et le sérieux du
travail effectué par Jean Monnier, entre 1977 et 1998, il note tout
de même que ce travail s'est «effectué au prix d'une contribution
fiscale sans précédent», pour les habitants d'Angers. Dominique
Richard a cité quelques «failles» dans le travail effectué par
Jean Monnier et son successeur: «le Front de Maine, l'absence de démocratie
locale, l'asphyxie d'Angers sur le plan de la circulation, le manque
d'ambition [concernant] le tourisme et l'international».
La gestion «en roue libre» de la ville, leitmotiv du candidat UDF, a été de nouveau évoquée. «Un seul objectif», motive une gestion «au coup par coup», selon Dominique Richard: mars 2001. L'équipe municipale actuelle ferait donc preuve de frilosité à l'approche des élections municipale... le maire sortant répondra. Le Plan de Déplacement Urbain, l'urbanisation des Capucins, les projets de Jean Monnier reportés «comme la nouvelle patinoire», sont selon le «prétendant», symptomatiques de cette gestion. Loin de décliner le programme qu'il souhaite mettre en oeuvre à Angers, Dominique Richard s'est appliqué à poser la méthode qu'il compte mettre «au service d'un projet». Ainsi, une Charte de la démocratie locale en dix points doit être mise en place. «Désignation d'un adjoint au maire, délégué à la démocratie locale et à la vie associative», premier axe développé par Dominique Richard, la vie associative devrait être un point fort de sa campagne. «Désignation d'élus correspondants dans chaque quartier», un peu comme des «députés de quartier». «Contrats triennaux d'objectifs» pour les associations, exposés par le candidat lors d'une rencontre avec les associations. «Consultation préalable des organisations représentatives avant tout projet d'envergure», le refus du maire de rencontrer l'association Cactus a été évoqué pour illustrer ce propos. «Consultation des associations de quartier», «principe d'équité pour les subventions aux associations», le fait que certaines associations ne perçoivent pas de subventions municipales est assimilé à de la discrimination (D. Richard a cité les Scouts d'Europe). «Droits garantis pour l'opposition municipale», l'accès aux dossiers et le droit d'expression dans les médias municipaux. «Mise en place immédiate de la structure de la consultation permanente», une sorte de Conseil Économique et Social prévu par la loi Chevènement sur l'intercommunalité. «Indépendance totale de TV10», la télévision ne serait plus présidée par un élu, Dominique Richard estime «que nous ne sommes plus au temps de l'ORTF». Enfin, la Charte prévoit la «mise en place de comités jeunes de quartiers». Dominique Richard souhaite que cette charte apporte «plus de clarté, de dialogue et d'équité». Dominique Richard a fait état d'un long article paru dans les colonnes du magazine «valeurs actuelles» (du 05/01/01), dans lequel il est expliqué qu'il serait au coude à coude avec le maire sortant dans la campagne électorale. Charles-Henri d'Andigné écrit que «Dominique Richard a toutes ses chances» et que Jean-Claude Antonini «n'a pas [l'] habileté» de Jean Monnier. A noter que si l'article penche en faveur du «prétendant», il précise que les travaux réalisés par l'équipe en place ont été réalisés «sans grever les finances: le taux d'endettement par habitant n'est que de 1.110 F par habitant». Copyright © 2000 Angers Journal SAS - Tous droits réservés |